"Il y a aujourd'hui une "internationale des générations" à laquelle appartiennent aussi nos petits-enfants. Ils sont nos voisins dans le temps. Si nous mettons aujourd'hui le feu à notre maison, le feu gagne l'avenir et, avec notre maison, tombent aussi en cendres celles pas encore construites de ceux qui ne sont pas encore nés. Nos ancêtres aussi appartiennent à cette internationale, car avec notre fin ils périront eux aussi, pour la seconde fois et, cette fois-ci, de façon définitive."
Günther Anders, La Menace nucléaire : considérations radicales sur l'âge atomique. 1972

mercredi 30 mai 2012

L'agriculture biologique et paysanne : un projet pour nos territoires


Nombre d'agriculteurs de nos campagnes frappés par la crise savent que notre modèle de développement n'est plus viable et qu'ils sont les premières victimes des produits chimiques qu'ils manipulent quotidiennement. Pourtant, le sentiment d'impuissance reste dominant dans les esprits et le fatalisme l'emporte souvent dans les comportements.
Tous les problèmes sont liés :
  • La terre est de moins en moins nourricière en raison de la stérilisation des sols produite par l'usage intensif des intrants chimiques. Nous voulons réduire drastiquement l'usage des pesticides, herbicides, et interdire les Ogm.
  • La propriété de la terre a conduit à ce paradoxe que les nouvelles générations doivent s'endetter lourdement pour racheter l'exploitation de leurs aînés. Nous proposons de communaliser les sols afin de faire prévaloir le travail de la terre sur sa possession, et de favoriser par des dispositifs juridiques les initiatives citoyennes orientées vers l'exploitation biologique de la terre et la mutualisation des équipements.
  • Les grandes propriétés viticoles sont tournées vers le commerce international, dans une logique épuisante de concurrence et les grandes productions céréalières ont supplanté les cultures vivrières. Nous voulons relocaliser l'agriculture afin de privilégier les marchés locaux et les circuits courts.

Tout cela ne peut se réaliser qu'en rediscutant la Politique Agricole Commune afin d'en finir avec les subventions énormes distribuées aux pratiques destructrices de la paysannerie et de la biodiversité.

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